La méditation pour les débutants

La méditation c'est à la fois très facile parce qu'il n'a pas grand chose à faire.
Mais c'est à la fois très difficile parce qu'on a pas l'habitude de se poser.
Il faut apprendre à laisser son cerveau comme ça être observateur de ses pensées.
La méditation est un exercice qu'on ne peut pas rater.Si on s'en de l'agitation et bien il faut l'accepter comme Il est.

La première chose c'est la posture

L'important avant tout c'est d'être confortable de s'asseoir sur un coussin en tailleur mettre les mains sur les genoux les yeux fermés .
Pour commencer la pratique il faut tout simplement prendre conscience de sa posture.
Observer comment vous pouvez être dans cette posture assise, digne comme une montagne.
Ce qu'il faut chercher c'est la juste mesure entre l'attention et le relâchement. On est pas complètement tendu mais on est pas complètement relâché aussi.

À chaque inspiration on va chercher à se grandir, on ouvre la cage thoracique, on sent la taille monter, la poitrine s'ouvrir, on ouvre le cœur comme si on ouvrait une fenêtre.

Les vertèbres cervicales sont bien alignés, le menton légèrement vers la poitrine pour étirer la nuque, comme si un fil nous tirait le haut du crâne jusqu'au ciel.

On prend conscience de son corps on est dans une tonicité, dans une énergie douce.
On s'aide de cette respiration profonde pour faire des ajustements.

On peut fermer les yeux si l'on veut, ou bien les fermer mi-clos en regardant légèrement vers le bas, ça détend le regard.

La méditation n'est pas de la relaxation on ne cherche pas à se détendre.
Parce que chercher à se détendre, à réduire le stress, c'est chercher à avoir un but.
En méditation il  n'y a rien à réussir.

On ne peut rien réussir, on peut juste pratiquer.
Il faut accepter le présent tel qu'il est.

Mais comment on fait pour accepter le présent ?

Tout simplement en étant dans cette posture et en prêtant attention à son souffle.
Comment ça se passe dans mon corps quand j'inspire.
Comment ça se passe dans mon corps quand j'expire.
Comment est ma respiration.
Je ne cherche pas à modifier cette respiration.
J'accepte qu'elle soit haute et thoracique, profonde et abdominale.
Il faut constater tout simplement.
C'est comme avant de sortir dehors on ouvre la fenêtre pour savoir s'il fait chaud aussi il fait froid. On constate tout simplement. On ne peut pas changer la température extérieure, Il ne s'agit pas de modifier ou de changer.
Il s'agit juste de constater.

Vous observez ce souffle dans votre corps, ce va-et-vient l'air que vous inspirer au bord de vos narines qui circule dans le corps, dans la gorge, dans la trachée, dans l'abdomen.

Vous pouvez inspirer par le nez et essouffler par la bouche, ou inspirer et expirer par le nez.
Vous pouvez prêter attention à la température de l'air quand vous respirer. L'air frais au bord des narines quand vous inspirer et le souffle tiédie au bord des lèvres quand vous expirer.

Cela peut vous aider à vous recentrer sur le trajet de l'air dans votre corps.

Si votre esprit s'égare 1000 fois dans des commentaires de penser mantaux, vous décidez délibérément de la ramener ici et maintenant à votre souffle sans jugement avec bienveillance.

En méditation on parle de bienveillance et de fermeté.

Dans la pratique il faut ramener son esprit à sa respiration.
C'est tout à fait normal de penser à plusieurs choses Ce n'est pas rater la pratique.
Réussir la pratique si on peut la réussir, c'est tout simplement prendre conscience de ses commentaires mentaux et de décider de revenir à son souffle à l'instant présent.
Vous pouvez très bien rester dans cette posture en faisant des aller retours entre les commentaires mentaux et la prise de conscience avec bienveillance et fermeté, de ramener son esprit à son souffle.
Vous pouvez faire cela cinq minutes, 10 minutes, 20 minutes, 45 minutes, ce qui est important c'est de le faire en pleine conscience.

Il vaut mieux faire deux minutes de méditation par jour en étant vraiment là, vraiment pleine conscience délibérément avec bienveillance, que de faire 20 minutes en étant absent.

Voilà mon conseil : être disponible pour vous !

Peu importe le temps que vous y passez, c'est l'intention que vous y mettez qui va faire que vous avez de plus en plus être heureux parce que oui il y a pas d'attente de la méditation mais apprendre à être dans l'instant présent ça rend vraiment heureux.

Que faut-il faire pour méditer ?

Pour méditer il n'y a rien à faire justement !
Il ne faut pas réussir il ne faut pas échouer il faut juste décidé de se recentrer sur l'instant présent.

Peut-on rater une méditation ?

On ne peut pas rater une méditation.
Si on a mal, si on pense à plein de choses, si on est perturbé par le bruit extérieur, si on a de l'agitation dans les jambes, si la respiration est bloquée, on n'en prend conscience.
Ce qui est important c'est la prise de conscience et l'acceptation.
On prend conscience qu'on est agitée on a du mal à se concentrer que notre respiration est bloquée. On a mal partout on n'arrive pas à accepter que ça nous énerve et bien on accepte quand même.

La méditation est-elle associée à une religion ?

La méditation par la pleine conscience associée à une religion. Ce n'est pas du bouddhisme ce n'est pas du zen.
C'est justement la force de cette méthode.
Il s'agit de revenir à l'instant présent est accepter que passent les commentaires mentaux les tensions ou non dans le corps tout simplement. Il n'y a pas de pratiques religieuses.

Est-ce que la méditation réduit le stress ?

Il ne faut pas chercher a pratiquer la méditation pour réduire le stress par ce que sinon on est dans une attente.
Si on veut réussir à se détendre on va se mettre la pression.
Et du coup on ne peut pas du tout être dans une démarche de méditation. On est dans ce qui est de l'acceptation ici et maintenant.

La méditation peut en effet réduire le stress quand on est dans cette bienveillance avec soi-même.

Quelles sont les principales difficultés de la méditation ?

La méditation ce n'est pas quelque chose de facile parce qu'on a pas l'habitude de se poser comme ça digne comme une montagne et de laisser le cerveau au repos. Parce que généralement lorsqu'on demande au cerveau de se poser c'est là qu'il s'emballe.
Il faut accepter d'être observateur de ses pensées.
Un peu comme si on était un enfant dans un champ et quand regarde les nuages qu'on les observe.
C'est la même chose avec les commentaires mentaux, on les observe sans les juger.
Ce n'est pas une invitation à penser davantage, à analyser nos pensées, il s'agit juste d'observer d'accepter ce qui est et revenir avec douceur bienveillances et fermeté au souffle et à l'instant présent aux sensations du corps.

Méditer est-ce que c'est tout accepter sans réagir ?

Méditer ce n'est pas devenir un légume.
Il y a une très belle phrase qui dit : « accepte ce que tu ne peux pas changer, échange ce que tu peux changer »
Donc ce que l'on ne peut pas changer il faut l'accepter.

Si vous prenez un avion et qu'il a deux heures de retard, on ne peut rien faire. Maintenant vous savez ce qu'il faut faire : aller s'asseoir digne comme une montagne, respirer et prêter attention à toutes les sensations et délibérément dans cet instant présent.
J'en suis sûre que les deux heures de retard vont se passer beaucoup plus agréablement pour vous.
Je vous invite à méditer autant de temps que vous voulez délibérément avec cette intention positive d'être ici et maintenant. Vous pouvez le faire chez vous tout simplement.

Anne-Cécile Datcharry




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